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ToYourself

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Création : 28/03/2016 à 10:35 Mise à jour : 28/05/2017 à 11:27

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Prologue : One Love.

Prologue : One Love.

~ Note de l'auteur : Voici le prologue de mon Multi-Shot, j'espère qu'il vous plaira et qu'il vous transportera dans son univers. Il est certes un peu court, mais n'oubliez pas que cela reste un simple prologue, un avant-goût de la première partie. Je tenais aussi à m'excuser sincèrement pour la disparition soudaine de mon ancien blog Lightstick, mais j'avais besoin de m'éloigner un peu de Skyrock pour raison personnelle que je ne souhaite pas évoquer et aussi pour savoir si je voulais continuer à écrire, car c'était devenu plus une contrainte qu'un plaisir. Après avoir bien réfléchi, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas vivre sans l'écriture, alors me revoilà en pleine forme pour vous. Je remercie tous ceux et toutes celles qui sont/seront encore présent pour moi. Qu'en penserez-vous ? ♥ 
              
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Prologue : One Love.
    
            Cela se passe toujours comme ça, quand deux êtres humains décident, une nuit d'été, de se séparer dans les larmes et la peine. Celui qui veut rompre ressort à chaque fois ces phrases complètement bateau que l'on entend dans les séries américaines ou les dramas avec une larme fausse au coin de l'½il : «Tu es toi et moi, je suis moi. Je suis désolé, mais même si je t'aime encore, cela ne peut plus continuer entre nous.» C'est ce genre de phrases qui te tue et t'abat tellement que, quand tu es seul chez toi, tu deviens un véritable légume et c'est toujours là qu'un ami vient héroïquement te sauver sur son beau cheval blanc et te force à l'oublier. Enfin, c'est toujours comme cela que ça se passe dans une histoire irréelle traditionnelle, non ? Eh bien qu'on me croie ou non, j'ai vécu exactement ou presque ça, il y a un mois.

   
En quelques mots, qui es-tu ? Koo Junhoe, un jeune étudiant homosexuel sarcastique de vingt-trois ans qui vient de perdre, il y a un mois de cela, l'amour de sa vie. Triste, n'est-ce pas ?


Qu'est qui t'as poussé à venir ici ? Je pensais encore à lui, ce soir et la solitude est venue me voir. Sous les conseils de mon meilleur ami Donghyuk et n'en pouvant plus de tout cela, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai décidé d'en parler à des gens qui peut-être me comprendraient.


De qui t'es-tu séparé ? Présente-le-nous. Il s'appelle Kim Jinhwan. Il a vingt-cinq ans, mais il a la tête d'un enfant de dix ans. Il y a un an de cela, il a commencé à travailler pour un célèbre magazine de mode et il s'est peu à peu éloigner de moi, sans que je ne sache pourquoi.

 
Comment le perçois-tu ? Décris-le-nous. Il est adorable, drôle, gentil, affectueux, attentionné et complètement parfait. Jusqu'au jour où, il m'a quitté et que je suis devenu littéralement une loque humaine. Il m'a brisé le c½ur en mille morceaux, m'a trahi et m'a fait souffrir en me quittant pour une autre personne, alors qu'il me disait qu'il n'en aimerait jamais un autre, mais malgré tout cela, je l'aime encore d'un amour sincère et profond.


Que représente-t-il encore pour toi ? Il est celui, il est l'homme sans qui, tout s'éteint dans mon corps.


Serais-tu prêt à lui pardonner ? Oui. S'il me revenait, je lui pardonnerais toutes ses erreurs.


Que donnerais-tu pour l'avoir encore juste une nuit auprès de toi ? Je donnerais tout, mes jours, mes nuits, mes rêves, jusqu'à ma vie pour ses lèvres sur mes lèvres, son souffle dans mon cou et sa peau nue contre mon corps. Je risquerais mon âme, mes espoirs et j'épuiserais mes larmes. Je donnerais toute ma vie, pour qu'il m'aime encore juste une nuit.


Comment te sens-tu actuellement après ta rupture ? Quelle question, mais parfaitement bien voyons. Je respire la joie de vivre. Je suis calme, heureux et souriant. C'est d'ailleurs pour cela que je suis venu à cette réunion de partage «Les c½urs brisés anonymes» pour remonter la pente et que je parle à des gens encore plus dépressifs que moi. Pff ! Imbécile ! Vous n'avez pas de questions plus intelligentes que celle-ci ? Je me sens comment à votre avis, hein ? Complètement au bout du rouleau, avec une grande envie de sauter dans le vide.


-Je te comprends tout à fait. Chaque personne qui vient nous trouver nous parle ainsi, mais tu verras, d'ici, quelques mois, grâce à ces réunions, tu te sentiras beaucoup mieux et tu l'auras oublié, me dit le psychologue en charge de notre groupe. Je te le promets, Junhoe, m'assura-t-elle avec un grand sourire qui réchauffa mon c½ur meurtri.


As-tu quelque chose à rajouter à ce que tu viens de dire ? Non, rien.


-Bien, dans ce cas. Bienvenue à toi, Junhoe, me dit-elle, suivit en c½ur par les autres personnes présentes dans la pièce.


A présent, raconte-nous plus en détails ton histoire, me demanda-t-elle gentiment.
      
          Je hochais positivement la tête et j'avalai bruyamment ma salive, avant de prendre une grande inspiration d'air pour m'encourager. Je posais mes yeux d'un noir profond sur elle et je commençais à conter tristement mon histoire d'amour passée.


         Nous nous sommes rencontrés dans un club de Hongdae, le 13 avril 2013 et en un simple regard sur la piste de danse, je suis littéralement tombé sous son charme. Le coup de foudre comme on le dit si bien. Cette nuit-là, je ne connaissais encore rien de lui, mais tout ce que je savais, c'est que je le voulais pour moi seul, coûte que coûte, et cela n'allait pas être des plus simples. Ce soir-là, je me suis installé au bar de la boîte de nuit et je l'ai étudié telle une expérience depuis mon siège avec un verre d'alcool à la main pour qu'il ne me repousse pas. Je l'ai donc jugé encore pendant quelques minutes, avant de finir d'un coup sec ma boisson et de me diriger sur la piste de danse, non loin de lui. Je me suis mis lentement à me déhancher et quelques instants plus tard, j'ai croisé son regard rempli de mystère et je l'ai soutenu durant quelques secondes, sûrement dû à l'alcool qui commençait peu à peu à se répandre dans mes veines et qui me donnait plus de courage que d'habitude. Le cerveau un peu embrouillé, une pensée pourtant claire et évidente m'a traversé l'esprit et ne m'a plus quitté de toute la soirée.

 
«A présent, j'étais ici pour lui. J'étais venu pour le gagner, ce n'était pas de la prétention, mais juste de la confiance en soi. Je le voulais à tout prix et j'allais l'avoir. Parole de Koo.»

Première Partie        
Tags : One Love, MS, Junhoe & Jinhwan, Tout Public
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#Posté le lundi 28 mars 2016 12:08

Modifié le samedi 15 octobre 2016 09:49

Out Of My Mind

Out Of My Mind Création de GetYourDesign.
      
~ Note de l'auteur : Voici le premier One-Shot du blog. Je l'ai fait dans le genre Fluff/Guimauve et en même temps Hurt, alors je ne savais pas trop quoi mettre sur le sommaire du blog. Je vous laisse vous faire votre propre opinion à ce sujet. Je l'ai écrit pour le printemps, une saison que je trouve juste sublime, si on n'a pas d'allergies, bien sûr. J'adore ce couple qui est particulièrement mignon et adorable, et qui correspond tout à fait à cette période de l'année. J'espère que l'OS vous plaira et vous transportera. Sinon, je vous laisse lire et je vous dis à tout de suite dans les commentaires. Qu'en penserez-vous ? ♥
                    
*YoYo : surnom donné par Donghyuk à Yunhyung.
       
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Musique (au choix) à écouter pendant votre lecture : ♣ ♣
 
Out Of My Mind
  
            Un jeune garçon brun marchait seul dans les rues animées de Séoul. Les yeux tristement baissés sur le trottoir, il contemplait les pétales de cerisiers qui se déposaient délicatement sur la chaussée. À chaque renouveau de la nature, ses petits bouts de feuilles roses le faisaient toujours rêver d'un monde meilleur et libre, et quand, par chance une d'entre elles venaient se poser sur son épaule, un léger sourire se peignait sur son visage comme une des plus belles ½uvres d'art. Il aimait le printemps avec tous ses animaux en ébullition, ses arbres en fleur et cette énergie propice à l'imagination de tous ceux qui savaient la saisir. En cette période, sa tristesse lui laissait quelques semaines de repos et son esprit pouvait divaguer où bon lui semblait, tel un cheval sauvage libéré de ces chaînes. Il se revoyait alors, adolescent, habillé d'un jean bleu délavé et d'un débardeur blanc, les cheveux au vent, courant avec Donghyuk sous les cerisiers en fleurs de la rivière Han. Oh ! Mélodie de son c½ur, qu'il aimait cette saison au doux parfum de l'amour en fleurs. Un léger soupir franchit ses lèvres, hélas, jamais le sien n'aboutirait. Le garçon qu'il aimait, son meilleur ami qui plus est, était inaccessible pour un simple élève du lycée. Cependant, au fond de son c½ur amoureux, il espérait encore et toujours que son beau prince charmant vient le sauver des griffes de son ravisseur et ne le délivre enfin, de sa haute tour où il était retenu prisonnier par cet amour qu'il croyait à sens unique depuis des années.
 
-YoYo*! Lui hurla-t-on derrière son dos.
       
          Le dit YoYo*, surpris d'être coupé en pleine pensée se retourna nonchalamment pour scruter de ses yeux perçants la rue. Il promena lentement son regard de long en large, mais ne vit personne de sa connaissance. Légèrement mécontent, il tourna de nouveau sa tête afin de continuer sa route, quand il vit de l'autre côté de celle-ci, un garçon de son âge, grand et athlétique, lui faire un signe joyeux de la main.

-Par ici, lui cria-t-il.
 
          Il le regarda traverser prudemment l'avenue, avant de courir tranquillement vers lui. Quand il fut presque arrivé à sa hauteur, il le reconnut immédiatement. Donghyuk, son meilleur ami. Son c½ur s'emballa rapidement dans sa cage thoracique et ses mains se mirent à trembler. Il était soudainement devenu nerveux, comme toutes les fois où il se trouvait en sa compagnie. Que quelqu'un lui vienne en aide, pensa-t-il.

-Ça va, mon pote ? Lui demanda le châtain, le souffle court.

         L'autre ne put que hocher gracieusement la tête dans un signe d'assentiment. Il était bien trop obnubilé à le détailler pour pouvoir sortir la moindre phrase cohérente. Qu'il était beau. Son visage fin et longiligne, sa mâchoire étroite et ses yeux en amande d'un noir profond lui donnaient un aspect sensuel, son nez droit et bien proportionné se dessinait élégamment sur sa frimousse, ses lèvres pleines et charnues appelaient toutes personnes sensées aux péchés et ses adorables petites oreilles concluaient le tout en une gracieuse apparence.

-Ma parole, tu étais bouché comme un pot, mec. Ça faisait presque cinq minutes que je hurlais ton prénom à tue-tête dans la rue, plaisanta-t-il, un sourire radieux aux lèvres.

- Euh, ouais, désolé, lui répondit l'autre distraitement.
        
         Il était complètement fasciné par une petite goutte de sueur qui descendait le long de son cou et qui finit sa course sur son épaule. Mon dieu, qu'il était sexy dans cette tenue, pensa le petit brun. Aujourd'hui, son ami avait opté pour un jean slim noir qui lui collait à la peau et un débardeur blanc qui s'ouvrait sur ses côtes saillantes et qui mettaient harmonieusement ses bras, ses jambes et tout son corps musclé de danseur en valeur. De plus, l'association simple, mais élégante des couleurs de sa tenue le rendait des plus érotique. Aux yeux de notre protagoniste principal, on aurait dit un ange descendu du ciel et en même temps, un démon venu des enfers pour le torturer gaiement. Le pauvre ne savait plus quoi penser.

-Ouh ! Lui dit le châtain en passant une main devant ses yeux. Tu m'écoutes Yunhyung, le questionna Donghyuk, l'air moqueur.

-Oui, oui, s'empressa-t-il de répondre, honteux de s'être fait prendre la main dans le sac.

-Hmm, fit-il dubitatif. Bref, je te demandais si tu voulais aller courir avec moi ce soir vers vingt-une heures, lui dit nonchalamment l'autre, les mains dans les poches de son jean.

- Vingt-une heures ! S'exclama Yunhyung, sous le regard mécontent des passants. Ce n'est pas un peu tard pour aller courir, lui avoua-t-il plus bas, légèrement mal à l'aise d'avoir attiré l'attention sur lui.
     
           Il ne voulait pas passer pour quelqu'un de grincheux ni de pantouflard auprès de son ami, loin de lui cette idée, mais vingt-une heures n'étaient pas une heure raisonnable pour aller courir. De plus, sa mère n'aurait jamais voulu qu'il sorte à cette heure-ci dans les rues sombres et désertes de Séoul. Qui sait ce qui pourrait lui arriver, lui aurait-elle dit, sur protectrice. De plus, respecter les règles données par ces parents était presque devenu un automatisme pour lui. Mais d'un autre côté, désobéir aux règles de temps en temps ne faisait de mal à personne et c'était aussi très excitant. Et puis, il n'était pas complètement seul. Donghyuk était là, lui, et cela restait un très bon argument pour faire le mur.

-Si tu veux, je vais courir tout seul. Je . . . Je comprendrais que tu veuilles rester chez toi pour te reposer et faire tes devoirs, bégaya-t-il en se triturant les mains, nerveux.

-Non ! S'empressa-t-il de lui répondre. C'est parfait, lui dit Yunhyung avec un petit sourire forcé.
     
         Quand Donghyuk s'était trituré nerveusement les mains, son pauvre c½ur n'avait pas pu lui résister plus longtemps. Il l'avait fait d'une manière tellement attendrissante que son être tout entier avait réussi à se persuader que c'était quelque chose de bon pour lui et que c'était une occasion en or pour enfin lui avouer ses sentiments . Malgré le fait qu'il détestait le sport au plus haut point et que par-dessus le marché, il fallait courir, pour une fois, il s'était dit qu'il pouvait bien faire un effort pour lui plaire. Après tout, c'était celui qu'il aimait en secret depuis des années, alors que ne ferait-on pas pour l'être aimé ?

-Super ! Je savais que je pouvais compter sur toi, lui dit Donghyuk, rayonnant de bonheur. Tu vas voir, on va bien s'amuser, ajouta-t-il gaiement.

-Si tu le dis, lui répondit l'autre renfrogné à la simple idée d'aller faire du sport.
      
         Mon dieu ! Dans quelle galère, c'était-il encore laissé embarquer ? Néanmoins, le seul point positif qu'il voyait dans tout ce brouillard et cette future sueur, étaient, qu'il allait pouvoir passer un moment intime avec Donghyuk. A cette simple pensée, son c½ur s'en gonfla de plaisir et d'impatience.

-Je t'accompagne jusqu'à chez toi, lui dit Donghyuk. Enfin, si tu veux, ajouta-t-il vitement, l'air soudainement gêné.

-Oui, avec plaisir, lui répondit-il rapidement, afin de détendre l'atmosphère devenue brusquement étrange entre eux.
      
         Yunhyung, surpris par la réaction de son ami, haussa les sourcils. Ce n'était pas dans ses habitudes de se sentir gêné en sa présence. Nerveux de temps en temps, sans raison valable, oui ! Mais gêné, jamais encore. C'était bien la première fois. Yunhyung espérait qu'il n'avait pas manqué de tact envers lui et qu'il n'avait rien fait de grave. Il fut absent tout le long que dura le trajet en sa compagnie. Il l'écoutait toujours, mais d'une oreille distraite, bien trop préoccupé par la réaction que Donghyuk avait eue. Étrange.
      
        Quelques minutes plus tard, après avoir longtemps bavardé rien que tous les deux, ils arrivèrent devant son immeuble, le sourire aux lèvres et de nouveau détendus comme si rien ne s'était passé. Ils se séparèrent et se dirent en revoir d'une légère accolade.

-A ce soir, lui dit Donghyuk, avant de s'éloigner tranquillement dans les rues plus calmes de la capitale.

-Oui, à ce soir, murmura-t-il pour lui-même, comme un secret défendu.
       
         Il se retourna et marcha jusqu'aux escaliers qui se trouvaient devant chez lui. Il poussa doucement la porte du hall et il s'engouffra à l'intérieur de celui-ci, un léger sourire de bonheur venant fleurir ses lèvres. Il ne savait quoi penser, à part qu'il avait envie de rire comme s'il avait inhalé du gaz hilarant. Il planait sur son petit nuage, en espérant ne jamais redescendre de celui-ci. Il monta prestement les escaliers menant à son appartement et il déposa ses affaires à l'entrée, avant de se rendre dans la cuisine et d'embrasser tendrement sa mère sur la joue.

-Bonjour m'an, lui lâcha-t-il, en prenant une pomme dans la panière.

-Bonjour, mon ange, lui répondit  joyeusement sa mère. Comment s'est passée ta journée ? Lui demanda-t-elle.

-Parfaitement bien et toi ? Lui dit-il en croquant avidement dans sa pomme juteuse.

-Très bien, merci, lui répondit-elle distraite.

-Maman ? L'appela-t-il, en s'approchant doucement d'elle tel un chasseur voulant amadouer sa proie.

-Oui ? Lui répondit-elle en se tournant vers lui avec de la farine sur la joue droite.

-J'ai quelque chose à te demander ? Lui chuchota-t-il en l'enlaçant amoureusement par la taille.

-C'est non, lui dit-elle fermement, se doutant à sa voix et à ses gestes ce qu'il allait lui demander.

-Mais pourquoi ? Geignit-il, déçu.
Out Of My Mind
             Yunhyung se trouvait à présent dans sa chambre, en tenue de sport, près à rejoindre son meilleur ami pour aller courir, quand celui-ci l'appellerait. Il était heureux et un énorme sourire ornait ses lèvres. Dans quelques heures, il se serait déclaré à Donghyuk et rien que d'y penser, son c½ur s'emballait et ses mains devenaient moites. Il avait dû argumenter auprès de sa mère et de son père, en leur disant que c'était pour son bien qu'il devait sortir aussi tard le soir. Il les avait prié d'accepter, et même supplier de bien vouloir le laisser sortir pour une fois hors de la maison, avant qu'ils ne cèdent sous ses supplications. Il avait réussi à les faire flancher. C'était bien la première fois qu'il y arrivait, comme quoi les miracles excitaient. Il prit son téléphone portable et il consulta l'heure, plus que cinq minutes avant vingt-une heures. Il avait tellement hâte de sortir. Cela ne lui arrivait pas souvent, alors il en était tout excité, même s'il devait faire du sport pour cela.
      
             Quelques minutes passèrent et il n'avait toujours pas reçu d'appel de Donghyuk. Il commençait à devenir nerveux. Quand soudain, son téléphone vibra sur son lit, lui annonçant qu'il avait reçu un message. Il prit, légèrement rassuré, son portable entre ses mains d'une blancheur pure et il lut le message.

De Donghyuk :

Hey YoYo,
       
         Je suis désolé de te l'annoncer comme ça, mais je dois annuler notre petit footing de ce soir, car j'ai un empêchement. J'espère que tu ne m'en veux pas trop ? On se remet ça bientôt, mec.
Bye.

De Yunhyung à Donghyuk :

Hey ! Ouais, ce n'est pas grave. Une prochaine fois. En plus, je n'en avais pas trop envie. Bye !

De Donghyuk :

D'acc. Je suis rassuré alors. Passe une bonne soirée YoYo.♥

-Merci toi aussi, lui répondit-il par SMS, le c½ur battant.
    
            Yunhyung laissa glisser son téléphone portable de ses mains et il vint se fracasser sur la couette en velours rouge de son lit. Il était abattu et complètement déçu, mais à la fois troublé et heureux comme une jeune fille en fleur. C'était la première fois que Donghyuk lui faisait un c½ur. Il en était tout retourné et ne savait quoi penser. Ce qui était sûr, c'est qu'il n'allait pas pouvoir fermer l'½il de la nuit, après cet incident fâcheux, mais tout nouveau pour lui.
 
Out Of My Mind 
               Après des heures et des heures à réfléchir à propos de Donghyuk et à s'être tourné et retourné dans son lit, il finit par réussir à tomber dans un sommeil agité, rempli de rêves plus bizarres les uns que les autres. Il allait enfin tomber dans un sommeil profond et réparateur, quand soudain, Yunhyung fut brutalement réveiller par une alarme aux cris stridents. Mais que se passait-il à la fin, se demanda-t-il encore dans le brouillard de ses rêves. Il s'assit dans son lit et il se passa une main dans ses cheveux, avant qu'il ne comprenne que la sonnerie venait de son téléphone portable lui-même. Pour ne pas réveiller ses parents, il se dépêcha de le prendre sur sa table de nuit en bois massif. Il était deux heures du matin et il put voir que quelqu'un tentait de le joindre. Donghyuk. Son c½ur s'emballa et ses mains se mirent à trembler. Il avait attendu toute la soirée qu'il dégaine l'appeler et maintenant qu'il le faisait, il ne savait plus quoi penser. Que devait-il faire ? L'ignorer ou décrocher ? Il prit une grande inspiration, afin de se calmer et il prit l'appel entrant de son meilleur ami. Qu'avait-il bien à lui dire à cette heure aussi avancée de la nuit ? Etrange.

-Oui, Donghyuk ? fit-il doucement dans le combiné, afin de ne pas réveiller ses parents qui dormaient dans la pièce d'à côté.

-Yunhyung, je suis en bas, lui dit-il lentement. Viens m'ouvrir la porte, je n'y arrive pas, lui demanda-t-il difficilement, sa voix se hachant par moment comme s'il cherchait ses mots.

-J'arrive, lui chuchota l'autre, surpris, mais soudainement bien réveillé. Ne bouge surtout pas, lui dit-il, inquiet.
    
            Cette situation était encore plus étrange que les autres. Il avait dû se passer quelque chose de grave, car jamais Donghyuk n'était venu jusque chez lui aussi tard dans la nuit. De plus en plus inquiet, il se dépêcha de prendre ses clés dans son sac de cours, avant de se diriger à pas de loup jusqu'à l'entrée de l'appartement. Il ouvrit doucement la porte et la referma tout aussi doucement, afin de faire le moins de bruit possible. Puis, il entama la descente des escaliers de son immeuble jusqu'à arriver quelques secondes plus tard dans le grand hall froid de son bâtiment. Un frisson lui parcourut le dos et un soupir las franchit ses lèvres. Pourquoi faisait-il ça ? Se demanda-t-il. Pourquoi, il courait vers lui comme s'il avait attendu son appel. Ce qui n'était pas totalement faux, se dit-il. Mais pourquoi même jusque tard dans la nuit, quand Donghyuk l'appelait et lui demandait de venir le chercher, le faisait-il ? Pensa Yunhyung la tête baissée. Tout simplement parce qu'il espérait encore et toujours au fond de lui que son meilleur ami ressente plus que de l'amitié pour lui, mais il ne voulait pas se l'avouer. Son pauvre petit c½ur ne l'aurait pas supporté. Sa tête lui tournait, ses mains tremblaient et son c½ur se serra, à l'idée que peut-être Donghyuk avait deviné ses sentiments envers lui et s'en servait pour se jouer de lui. A cette simple pensée son c½ur se serra un peu plus. Non, jamais son ami pourrait lui faire cela. Ça ne lui ressemblait pas, se dit-il en secouant sa tête. Il essaya tant bien que mal de chasser cette pensée de son esprit et il traversa rapidement le hall d'entrée afin de ne pas faire patienter plus longtemps Donghyuk dans la fraîcheur de la nuit. Il composa le code pour ouvrir la porte et il la tira pour le laisser entrer dans l'immeuble.

-Merci, mec, lui dit Donghyuk d'une voix pâteuse, en entrant dans le hall.

-Tout va bien ? S'enquit Yunhyung inquiet pour son ami.

-Ouais, mais il faut que je dorme. Là. Maintenant. J'ai un mal de crâne, lui répondit-il tant bien que mal, sa phrase n'ayant pas totalement de sens.

-D'accord, alors, viens, tu dormiras dans mon lit avec moi. Comme à chaque fois, on se serra, mais on aura assez de place, lui déclara Yunhyung lassé et agacé par le comportement enfantin et insensé de son ami.

-Ouais, s'exclama Donghyuk joyeux, sûrement dû à l'alcool présent dans ses veines
       
            Il avait encore dû faire la fête et cela devait être la raison de l'annulation de leur footing. Donghyuk, parfois, le désespérait complètement et il ne savait plus pourquoi, il l'aimait tant. Il se faisait encore une fois balader, mais quand il lui entourait la taille de ses mains et l'aidait difficilement à monter les escaliers menant à son appartement, il comprit pourquoi il était aussi attaché à lui. A ses yeux, tout chez son meilleur ami était parfait, de ses expressions à ses plus petits défauts. De plus, Yunhyung ne pouvait pas lui en vouloir et être fâché envers lui plus d'une seconde. Il ne le pouvait tout simplement pas, même si son ami était blessant et agaçant. Il ouvrit la porte de chez lui et l'amena tranquillement jusque dans sa chambre. Il avait l'habitude maintenant que Donghyuk dorme chez lui après ses fêtes bien arrosées, mais jamais encore aussi tard. Il était bourré bien avant minuit le reste de l'année, ce qui aujourd'hui inquiétait Yunhyung. Il avait dû se passer quelque chose de grave. Son ami n'étant pas vraiment en état de parler, il le lui demanderait demain matin à son réveil.

            En attendant, il l'allongea sur son lit simple et il commença à lui enlever ses chaussures comme il le faisait à chaque fois. L'autre ne protesta pas et il continua à le déshabiller lentement. En cet instant, il avait mal, très mal, car il le voyait dans des états pas possibles, mais ne pouvait rien faire, même pas d'abuser de sa faiblesse, car il avait bien trop de principes pour le faire. Son c½ur se serra douloureusement et il se mordit la lèvre inférieure pour ne pas pleurer devant lui.

-T'es sexy quand tu fais ça, lui avoua soudainement Donghyuk, la tête relevée.

-Quoi, quoi ? S'étouffa l'autre, surpris de sa confession.
      
          Cela ne ressemblait pas à Donghyuk, ou du moins pas au Donghyuk sobre qu'il avait l'habitude de voir. Cela devait être dû au nombre important d'alcool contenu dans son sang. Oui, ça devait être cela, se dit Yunhyung, pour ne pas se faire de faux espoirs, malgré le fait que son c½ur tambourinait fort dans sa poitrine.

-Je disais que tu étais sexy quand tu te mords la lèvre. J'ai toujours aimé ça, lui répéta-t-il droit dans les yeux.
      
          Mon dieu ! Qu'est-ce qu'il avait chaud soudainement. Pourquoi Donghyuk, son Donghyuk agissait comme ça avec lui. Jamais encore, il n'avait été ainsi. Cela devenait de plus en plus étrange. Qu'avait-il aujourd'hui ? Se demanda le petit brun tout d'un coup inquiet pour son ami. Etait-il malade ? Il monta sur son lit, le c½ur battant et il s'approcha doucement de son ami, afin de lui toucher le front pour voir s'il n'avait pas de fièvre.  Donghyuk se redressa lentement sur ses coudes et il se laissa tranquillement faire. Au grand soulagement du brun, il n'avait pas de fièvre ou du moins pas celle qu'il pensait. Cela devait être l'alcool ? S'obstina à penser Yunhyung.

-Tu le fais exprès ou quoi ? Le questionna le châtain, à quelques centimètres de sa bouche.

-De quoi ? L'interrogea Yunhyung légèrement tremblant.

-D'être aussi aguicheur et sexy, lui répondit-il en soufflant sur ses lèvres, le faisant frissonner de la tête aux pieds.

           L'autre ne sut quoi dire. Il était bien trop choqué par la réponse de Donghyuk pour pouvoir sortir la moindre phrase compréhensible et cohérente. Son c½ur tambourinait fort dans sa poitrine, ses mains tremblaient et son cou était devenu légèrement moite. Il avala difficilement sa salive et il le vit s'approcher un peu plus de lui. L'atmosphère de la pièce était électrique, leurs lèvres étant seulement à quelques millimètres de celles de l'autre. Il ne savait quoi faire ni quoi penser de tout cela.

-Je t'aime, lui souffla soudainement Donghyuk avant de sceller tendrement ses lèvres aux siennes.
        
           Leurs bouches se caressaient doucement contre celle de l'être aimé en secret, leurs corps étaient emboîtés passionnément à celui de l'autre, leurs mains se touchaient avidement et leur esprit s'évadait en des rêves et des fantasmes sensuels et sexuels. Ils s'embrassaient comme si leur vie en dépendait. Ils étaient dans un autre monde, dans leur monde. Ils avaient attendu tellement de temps pour oser faire cela que leurs c½urs battaient à l'unisson. Pendant des années, ils n'avaient été que meilleur ami, pensant chacun que l'autre ne souhaitait pas être plus, mais durant tout ce temps, ils s'étaient trompé tous les deux, souffrant pour l'autre, alors qu'ils auraient pu être heureux, ensemble. Même si la déclaration de Donghyuk était des plus claire, aucun des deux ne se doutait et ne savait ce que ressentait l'autre. Alors qu'allait-il bien pouvoir faire pour le comprendre ? Arrivé, à bout de souffle, ils se séparèrent lentement l'un de l'autre, restant tout de même proche. Donghyuk était sur ses coudes, le souffle court, les cheveux en bataille, les lèvres rougies par leur récent baiser et son front délicatement collé à celui de son partenaire, tout aussi essoufflé que lui.

-Ne mens pas. Ne me fais pas espérer. Ne joue pas avec moi, Donghyuk. Ne joue pas avec moi, s'il te plaît, lui murmura Yunhyung le c½ur serré et la voix enrouée. Ne joue pas avec moi. Je t'en supplie, lui répéta-t-il.

-Tu me connais YoYo*, je ne joue pas avec toi. Je te le promets, lui souffla l'autre au creux de l'oreille, l'enlaçant tendrement dans ses bras puissants et musclés. Je t'aime sincèrement, et cela, depuis longtemps. Je t'en prie ne me repousse pas. Je ne le supporterais pas, lui chuchota-t-il doucement à l'oreille droite, avant de la lui mordiller gentiment. J'ai tant besoin de toi, ajouta-t-il en humant son cou.

-Arrête ! S'exclama-t-il, en essayant de s'enlever de son étreinte. Je ne te crois pas, lui avoua-t-il sa voix se brisant sous le regard attristé de l'autre. Je parie que tu commenceras réellement à m'aimer quand j'aurais commencé à aimer quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre meilleur que toi, lui dit-il, des larmes de colère coulant sur son beau visage en pleurs.

-Ne dis pas ça, lui souffla l'autre en essayant toujours fermement de le garder entre ses bras.

-Je parie que tu auras réellement besoin de moi quand tu me verras avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre que toi, continua-t-il les yeux baignés de larmes et la tête baissée.

-Je t'en supplie, ne dis pas ça. Pourquoi ne veux-tu pas que je t'aime. Ne m'aimes-tu pas toi aussi depuis longtemps ? Lui demanda l'autre, le regard rempli d'espoir.

-Là, n'est pas la question, lui cria-t-il, le c½ur battant la chamade, dû à la proximité de leurs visages. Pourquoi ne pas t'être déclaré plus tôt, hein ? Pourquoi maintenant ? Lui demanda-t-il, complètement désespéré, ne voulant pas croire qu'il pourrait enfin être heureux après tant d'années de solitude et de tristesse.

-Parce que j'avais peur. Peur que tu me repousses comme maintenant, lui dit-il en lui prenant son menton entre ses mains pour lui relever la tête et plonger son regard dans le sien.
       
          Il voulait savoir si ses sentiments étaient partagés. Il voulait en être sûr, sinon il l'abandonnerait l'espoir qu'il avait d'être heureux avec Yunhyung et le laisserait seul comme il semblait le souhaiter. Il voulait voir au plus profond de son âme, au plus profond de son être la vraie réponse de son c½ur.

-Lâche-moi, je t'en prie. Je ne peux pas . . ., lui dit-il, avant que sa voix ne se brise complètement et qu'il réussisse enfin à s'éloigner un peu de lui.
     
           Il le vit se dépêcher de sortir du lit et de partir à quelques pas de celui-ci, pour reprendre son souffle comme si la terre c'était arrêter depuis qu'il était dans ses bras chauds et protecteurs. Oh, mélodie de son c½ur qu'il aimait sa chaleur au doux parfum des fruits mûrs. Il se mit dos à lui et il contempla tant bien que mal la rue en contrebas. Il ne voulait pas affronter ses yeux remplis d'espoir et de tendresse envers lui, mais chaque seconde qui passait, il sentait son regard sur sa nuque qui descendait tout le long de son dos, le faisant frissonner agréablement, pour finir au creux de ses reins. Il avait le souffle court, la bouche sèche et les idées embrouillées, mais malgré toute sa peur du bonheur, il en rêvait au fond de son c½ur. Il l'aimait tellement. Yunhyung ne savait plus quoi penser et si Donghyuk se servait de lui et s'il se jouait de lui comme on s'était amusé de lui depuis toujours. Pourquoi l'aimerait-il ? Lui, un garçon si simple et si banal. Il ne pouvait pas le croire. Il ne voulait pas le croire.

-Pourquoi me fais-tu ça, Donghyuk ? Lui demanda-t-il, le c½ur serré.

-Parce que je t'aime comme un fou, lui répondit l'autre sincèrement.

-Non, c'est faux, s'obstinait-il à croire.

-Je t'en prie, écoute au moins ce que j'ai à dire, le pria-t-il, assis à présent sur le rebord du lit de Yunhyung.
       
           Il ne répondit rien. Donghyuk prenant son silence pour un signe d'encouragement, pris une profonde inspiration et commença sa déclaration pour l'être qu'il aimait en secret depuis tant d'années. Il avait fait taire son c½ur pendant trop longtemps et aujourd'hui, il était temps d'arrêter de se voiler la face. Il aimait Yunhyung bien plus qu'il ne le pensait. Il l'aimait comme un fou va se jeter à la mer. Il l'aimait plus que tout.

-Je vivais calmement dans un profond tunnel qui avalait la lumière jusqu'à ce que je te rencontre. Toi, Yunhyung, la lumière de ma vie. Sur la route sombre, je ne pouvais pas voir un seul pas que je faisais. Je ne voyais rien et ne ressentais rien comme une photo en noir et blanc. Mon univers était aspergé de noir. J'étais épuisé jusqu'au jour où nous sommes devenu ami. J'ai espéré et désespéré pendant toutes ses années que tu m'aimes. Jusqu'au jour où j'ai surpris ton regard sur mes hanches pendant que je dansais. A ce moment précis, mon c½ur s'est emballé et je n'ai plus jamais désespéré, car je savais et je sais aujourd'hui que tu saurais un jour à moi pour l'éternité. Mais maintenant que je prends mon courage à deux mains et que je t'avoue enfin que je t'aime, tu me repousses et de cela, j'en ai marre. J'aimerais que tu ne te mentes pas à toi-même, car au fond de toi, tu sais que tu m'aimes, lui dit-il doucement telle une caresse, avant de se lever du lit et de se diriger vers lui, sous un faible soupir de Yunhyung. J'en ai marre aussi de voir tes couleurs que de temps en temps, avant que ton monde devienne comme le mien auparavant, en noir et blanc. Ces couleurs que je ne fais qu'apercevoir me donnent de l'espoir parce qu'elles sont belles comme toi et te sont propres. Je les aime tout comme je t'aime, lui avoua-t-il tel un secret défendu à quelques pas de lui. J'essaie de tendre ma main pour t'attraper, mais tu éloignes de moi, lui chuchota-t-il cette fois-ci au creux de l'oreille, avant de le prendre à nouveau dans ses bras. Je t'en prie, tends ta main, le supplia-t-il en l'enlaçant un peu plus fort contre lui, sous un soupir à fendre l'âme de la part de l'autre qui baissa sa tête, l'air perdu par cette déclaration. Je t'en supplie, colore-moi comme le coucher du soleil rouge que nous avions l'habitude de voir en haut de notre colline, afin que je ne me perde pas, ajouta-t-il en l'embrassant dans le cou. En ce moment, je cours à bout de souffle comme si je m'enfonçais dans un océan profond qui avale les étoiles, mais soudain, je vois la Terre ferme au loin comme ton c½ur qui cède et s'adoucit peu à peu à mes paroles d'amour pour toi. Puis, tu commences à te délivrer de tes chaînes imposées et ton toucher devient semblable à une pluie fine. Il colore mon c½ur, lui avoua-t-il dans un souffle, avant de le forcer à se retourner face à lui. Maintenant, ce que j'attends de ta part, c'est que tu me sauves et me recouvres de tes belles couleurs, termina-t-il, avant de voir une larme dévaler le visage de Yunhyung.

-Au-dessus de mon univers recouvert de gribouillages, j'ai peur. Peur de te dire ce que je ressens pour toi. Peur que je ne sois qu'un simple jeu parmi tant d'autres. Peur de toucher le bonheur, avant de le voir brûler entre mes mains, lui dit-il en pleurs, la tête baissée.

-Je te le promets, je suis loin de jouer avec toi, lui répéta-t-il encore une fois. Je t'aime profondément. Il faut que tu comprennes que tu es mon point d'ancrage dans ce monde, lui dit-il, avant de relever sa tête et d'approcher doucement ses lèvres des siennes. Dis quelque chose, s'il te plaît, le pria-t-il à bout.

-Alors, laisse-moi te colorier, lui souffla-t-il, rouge comme une tomate.
 
Out Of My Mind  
                Le matin pointant doucement le bout de son nez et notre protagoniste principal était déjà réveillé. Assis tranquillement sur une chaise, face à son propre lit, il contemplait Donghyuk dormir entre ses draps bleus. Quand celui-ci s'étira lentement, avant de s'asseoir et de secouer ses cheveux dans un acte des plus adorables et sexy à la fois. Il repoussa les draps, avant de se lever du lit, vêtu d'un simple boxer noir. Il tourna son regard vers lui et d'un air félin, il s'approcha doucement de Yunhyung, sous ses yeux gourmands. Il se mit à genoux devant lui, avant de poser sa tête contre ceux de celui qui l'aimait.

-Tu te souviens de ce qui sait passer hier ? Lui demanda Yunhyung légèrement anxieux.

-Que je suis venu te voir tard dans la nuit complètement bourré ? Oui, je m'en souviens très bien, lui dit l'autre, taquin.

-Oh euh . . . Et d'autre chose, bégaya le petit brun, peu sûr de lui.

-Que tu dois me colorier pour l'éternité, tout comme la nuit dernière ? Oui, je m'en souviens aussi, lui souffla-t-il en se relevant et en l'embrassant tendrement, sous les joues rouges de l'autre. Je me souviens aussi de tes doux gémissements, de tes ongles dans mon dos et de ta voix sensuelle murmurant mon prénom au creux de mon oreille tel un péché défendu, ajouta-t-il en lui mordant doucement l'oreille.

-Que vont penser mes parents ? Le questionna-t-il en cachant son visage rouge de honte de ses mains.

-Que je suis bon au pieu, lui répondit-il, joueur. Ne rougis pas comme ça. Je rigole, YoYo*. Ils vont tout simplement penser que nous nous aimons profondément l'un l'autre, lui dit-il avec un sourire radieux aux lèvres.

-Tu te souviens de tout ? L'interrogea l'autre, les joues légèrement rosies.

-Je me souviens absolument de tout, bébé, conclut-il, en embrassant doucement le bout de son nez.
 
"Je veux faire de toi ce que fait le printemps avec les cerisiers."
Tags : Out Of My Mind, OS, Yunhyung & Donghyuk, Tout Public
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#Posté le mercredi 30 mars 2016 06:28

Modifié le dimanche 28 mai 2017 11:28

Première Partie : One Love.

Première Partie : One Love.   
~ Note de l'auteur : Attention roulement de tambours . . . . . . Voici ENFIN la première partie du Multi-Shot One Love. -acclamations et applaudissements- Merci, merci je sais, Bref, franchement, merci beaucoup d'avoir patienté tout ce temps. Je ne sais même pas comment vous avez fait, mais si vous êtes encore là, merci mille fois. Je ne suis pourtant pas très fière de cette première partie et je la trouve vraiment bâclée et . . . Il y a un truc qui me chiffonne et qui me stresse dans cette partie et je n'arrive pas à savoir quoi. Alors, si vous le trouvez, n'hésitez pas à me le dire, merci. Sinon, j'espère qu'elle vous plaira quand même et que vous ne serez pas trop déçu par cette suite. Je tiens aussi à remercier tous ceux et toutes celles qui ont commencé cette belle aventure avec moi et qui m'ont fait de très beaux commentaires. Ils m'ont beaucoup touché. J'espère du fond du c½ur que vous continuerez à lire la suite avec moi. Sinon, je vous laisse lire et je vous dis à tout de suite dans les commentaires. Qu'en penserez-vous ? ♥
             
~ Résumé du prologue : Un mois est passé, depuis que Jinhwan, un jeune homme de vingt-cinq ans, travaillant pour un célèbre magazine de mode, a rompu avec Junhoe, un étudiant de deux ans son cadet. Junhoe, sous les conseils de son meilleur ami, Donghyuk, à décider de se rendre à une réunion nommée «les c½urs brisés anonymes», pour parler de sa douloureuse rupture avec l'amour de sa vie, selon lui, et d'essayer de l'oublier avec l'aide de la psychologue en charge du groupe ainsi que de ses membres. Junhoe explique sa situation et ses sentiments actuels pour Jinhwan, avant de commencer à raconter comment il l'a rencontré pour la première fois, le 13 avril 2013.
  
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Première Partie : One Love.      
        À présent, j'étais ici pour lui. J'étais venu pour le gagner, ce n'était pas de la prétention, mais juste de la confiance en soi. Je le voulais à tout prix et j'allais l'avoir. Parole de Koo. Ne le quittant pas des yeux, je m'approchai doucement de lui, sous son air adorablement surpris, qui me fit sourire faiblement de plaisir. Arrivé à sa hauteur, je lui pris tendrement la main droite et lui baisa le dos de celle-ci tel un prince charmant devant sa promise. Puis, voyant qu'il ne me repoussait pas, je le retournai rapidement et je collais son dos contre mon torse bouillant. Je descendis lentement mes mains vers ses hanches et je les posai délicatement sur celles-ci, avant de mettre le plus calmement possible mon bassin en mouvement. Tout de même surpris, il eut un léger frisson, mais se laissa gentiment faire et quelques instants plus tard, ayant repris ses esprits, il commença à se mettre, lui aussi, tout contre moi, en mouvement et à suivre sensuellement le mien. Il m'électrisa complètement de la tête au pied et je compris dans un élan de lucidité que j'étais tout simplement en quelque secondes auprès de son corps et de son c½ur devenu accro à lui. Cela promettait pour la suite, pensais-je.
       
         Nous restâmes ainsi sur la piste de danse de ce club nommé One Love pendant encore des heures et des heures, ne voulant ni l'un ni l'autre nous séparer. C'est ainsi qu'en à peine une soirée avec lui, il fit brûler la flamme de l'amour dans mes yeux et qu'il conquit mon c½ur amoureux pour toujours.
 
        Puis, je secouai la tête et je revins à moi. Je balayai l'assemblée de gens devant moi d'un regard nostalgique et triste, avant de soupirer, las de toute cette histoire. Pourtant, malgré toute cette peine que je ressentais au fond de mon c½ur, un certain réconfort m'envahit comme si le fait d'avoir parlé de lui à quelqu'un d'autre m'avait fait du bien. Se pourrait-il que Donghyuk ait raison ? Me demandais-je à moi-même, surpris.

-Merci infiniment d'avoir partagé un peu de ton histoire avec nous, Junhoe, me dit-elle, le regard bienveillant. Cela a dû être très dur pour toi de nous en parler et c'est pour cela que nous en reparlerons plus en détail la semaine prochaine afin de te laisser un peu de temps pour reprendre tes esprits à propos de tout cela, m'affirma-t-elle. Mais avant de nous quitter, je souhaite que les autres membres présents aujourd'hui à cette réunion se présentent à toi, ajouta-t-elle à l'intention de tous.
   
         Il y eut un léger brouhaha d'approbation, avant que chaque membre du groupe ne se présente. Il y avait Bobby, un jeune américain de vingt-cinq qui avait été frappé par son ex petit-ami pendant des années, avant qu'il ne le quitte pour de bon. Il avait souffert, mais grâce au groupe, m'avait-il dit, il allait de mieux en mieux. Puis, il eut la présentation d'un jeune brun, très bavard nommé Yunhyung qui m'agaça plus qu'autre chose. Il eut aussi Chanwoo et Hanbin, et pour finir la présentation très polie et formelle de la seule fille du groupe qui se prénommait Minzy et qui avait sombré dans la drogue, avant que la psychologue du groupe ne la trouve et ne l'aide à remonter la pente. Elle m'avait dit qu'à présent, elle allait mieux et qu'elle était désintoxiquée. Je voulus en savoir plus sur elle et sa dure histoire, mais quand je lui posai mes questions, elle se renferma immédiatement sur elle-même telle une huître et ne m'adressa plus la parole jusqu'à ce que la réunion ne prenne fin. J'en fus légèrement vexé, mais au fond de moi-même, je l'avais compris. Elle avait sûrement dû souffrir beaucoup dans sa vie, et ces dernières années n'avaient pas dû être toutes roses pour elle.
 
          Enfin, la psychologue nommée Park Bom se présenta et la réunion se termina sous une salve d'applaudissements pour féliciter tous les membres présents de leur progrès fait pendant cette séance. Je me levai donc pour sortir de la salle et rentrer chez moi quand mademoiselle Bom me héla. Elle fit quelques pas pour me rejoindre et elle dut lever les yeux pour me parler, dû à sa petite taille.
 
-Je tenais à te féliciter d'être venu. Tu verras grâce au groupe, tu te sentiras peu à peu mieux, me dit-elle gentiment en me serrant le bras dans un signe de réconfort.
 
-C'est moi qui vous remercie, lui répondis-je reconnaissant de m'avoir écouté pendant une bonne demi-heure.
  
-Je te dis à samedi prochain alors, me déclara-t-elle avec un sourire chaleureux pendu à ses lèvres.
  
-Oui, à samedi prochain, lui murmurais-je dans un souffle, avant de m'éloigner d'elle et de sortir dans la rue.
   
          Je pris une grande bouffée d'air et pour la première fois depuis ma rupture avec Jinhwan, le poids qui était, depuis toujours, présent sur mon c½ur disparu pendant quelques secondes qui furent les plus libres et joyeuses de toute ma vie. Peut-être que Donghyuk avait raison après tout, me dis-je, légèrement rassuré. Je priai pour que ce soit le cas avant de m'engouffrer dans la bouche de métro qui se trouvait non loin de la salle où se réunissait le groupe «des c½urs brisés anonymes». Je prenais enfin, après tant de mois un nouveau départ. Du moins, c'était l'impression que j'avais en ce moment. Un nouveau départ pour une toute nouvelle reconstruction de mon c½ur et de mon être tout entier. Merci Donghyuk.
 
Première Partie : One Love. 
                Le matin pointait doucement le bout de son nez et je pus observer, l'aube et le soleil levant monter dans le ciel rouge et, or de Séoul. Le spectacle était tout bonnement magnifique à voir et le souffle coupé, je ne pus que m'arrêter tranquillement au milieu de la rue pour le regarder se lever. Un moment de nostalgie m'envahit soudain, et je me revis deux ans plutôt sur les quais de la rivière Han, tout comme aujourd'hui, à observer l'aube se lever avec mon ancien compagnon Jinhwan. Je me souvins encore de sa main chaude dans la mienne, ce matin-là, et de son regard émerveillé par l'horizon rougeâtre. Ah ! Que de douloureux et mélancoliques souvenirs. Jamais, je ne pourrais l'oublier, pensais-je tristement, dû à la dure réalité qui me fit face à ce moment. Trop absorber dans ma contemplation, je ne sentis pas la brise matinale d'été traverser ma fine chemise blanche, ni la main chaude de quelqu'un se poser contre mon épaule. Surpris, je sursautai et je me retournai vivement pour voir qui cela pouvait bien être.
  
-Bonjour, me dit un garçon brun d'une vingtaine d'années à peine. Je suis Yunhyung, un c½ur brisé anonyme. Enchanté, m'affirma-t-il en me tendant sa main que je pris, avant de la lui serrer dans un geste poli. Tu te souviens de moi ? Me demanda-t-il, un sourire agréable et heureux aux lèvres. J'étais à la réunion de la semaine dernière, ajouta-t-il rapidement. Tu ne dois sûrement pas te souvenir de moi, car je ne me suis pas complètement présenter à toi à la dernière réunion, me dit-il, avant de me laisser enfin en placer une.
 
-Je . . . Je me souviens très bien de toi, bégayais-je mal à l'aise. Tu es le garçon brun souriant et extrêmement bavard, ajoutais-je sous un petit sourire gêné de sa part.
 
-Désolé, me dit-il sincèrement. Je suis un vrai moulin à paroles et je ne peux pas m'en empêcher, m'avoua-t-il tel un secret.
 
-Ce n'est rien, marmonnais-je légèrement gêné de notre conversation pourtant des plus banales.
  
-Tu vas à la réunion ? Me demanda-t-il, en changeant soudainement de sujet.
  
-Oui.
 
-Super, on va pouvoir faire la route ensemble, alors. En plus, comme ça, on pourra faire plus ample connaissance sur le chemin. C'est chouette, non ? Me dit-il tout joyeux, en me prenant par la main.
  
-Hum, lui répondis-je en grognant, déjà agacé par toute cette conversation et ces bruits sortant de sa bouche, qui était pourtant des plus appétissants.
 
Première Partie : One Love. 
-Bienvenue à tous, nous dit mademoiselle Bom avec un sourire bienveillant. Je suis heureuse de voir que nos nouveaux membres reviennent, continua-t-elle. Bien, par qui voulez-vous commencer ? Nous demanda-t-elle, en rentrant immédiatement dans le vif du sujet de la séance.
       
          Tous les membres présents crièrent avec enthousiasme qu'ils voulaient entendre la suite de mon histoire. Légèrement gêné, je ne sus trop quoi dire ou faire, mais Mlle Park m'aida gentiment telle une mère venant au secours de son enfant. J'appréciai son geste et je la remerciai poliment d'un signe de la tête.
 
-Souhaites-tu nous en dire plus, Junhoe ? Me questionna-t-elle poliment.
       
           Je hochais positivement la tête et je reçus un tonnerre d'exclamation de bonheur. Curieux, ils se tournèrent vers moi et ils commencèrent tous attentivement à m'écouter. J'avalai difficilement ma salive et je pris une profonde inspiration, étant légèrement mal à l'aise, dû toute cette attention soudaine pour moi. Je n'y étais pas du tout habitué. Néanmoins, je pris mon courage à deux mains, avant de baisser ma tête, tout de même nerveux. Puis, je la relevais vivement et je continuai tranquillement mon récit de la semaine dernière. Qu'allais-je bien pouvoir leur faire partager ? Me demandais-je. Mais la véritable question était qu'avais-je envie de leur faire découvrir ? Je secouais la tête de droite à gauche pour remettre mes idées en place et je me lançais enfin dans la suite de mon histoire rocambolesque.
  
            Après avoir dansé des heures et des heures dans ce club, collés l'un à l'autre, il m'invita à venir boire un verre chez lui, afin d'être dans le calme pour faire plus ample connaissance. Je ne refusai pas et il me prit la main pour sortir du club et m'emmener chez lui. Tous excités, nous montâmes dans un taxi et il nous conduisit jusque devant un beau et grand bâtiment luxueux du quartier de Gangnam. Était-ce vraiment l'immeuble dans lequel il habitait ? M'étais-je demandé le souffle coupé par la splendeur que reflétait l'édifice. Cet homme devait être sûrement très riche, bien plus riche et puissant que je ne l'étais. Mais quel âge avait-il ? Pensais-je soudainement choqué.  Je n'eus pas le temps d'explorer plus la question, qu'il me prit la main et me fit sortir du taxi, avant de le payer.
  
           Quelques secondes plus tard, je pénétrais enfin dans son appartement tout aussi grand et richement décoré. Je fus bouche-bée pendant quelques minutes devant son imposant salon au mur rouge et blanc. Légèrement intimidé, je n'osais pas m'avancer dans la pièce.
 
-Assis-toi, voyons, m'avait-il dit avec un sourire des plus charmeurs.
 
           Je m'étais exécuté silencieusement, étant dans l'incapacité de dire quoique ce soit de cohérente et compréhensible en cet instant. Je m'assis donc à une des extrémités du fauteuil en cuir noir et je l'attendis. Il revient rapidement dans la pièce et il s'assit tout près de moi. Il me tendit un verre de whisky, m'avait-il dit, avant d'engager la conversation. C'est ainsi que nous apprîmes à mieux nous connaitre et que je tombai à jamais dans ses filets. Il avait été durant cette soirée, merveilleux et tellement attirant que j'avais peu à peu succombé à ses appels et sous-entendus des plus envoûtants. Tout chez lui m'avait plu et j'avais été attiré tel un insecte prit au piège dans une toile d'araignée.
 
-Que s'est-il passé ensuite ? Me demanda curieux, le prénommé Yunhyung qui avait fait la route avec moi ce matin, et qui était complètement captivé par mon récit.
 
-Voyons, laissez-lui le temps de reprendre ses esprits, l'avait-elle légèrement réprimandé.
 
           Il s'était excusé auprès de moi, penaud. Je lui avais gentiment sourit pour lui faire comprendre que ce n'était rien, avant de continuer l'histoire de notre première rencontre qui avait l'air de tous les passionner.
         
           Il m'avait fait poser mon verre d'alcool encore plein sur la table basse devant moi, avant de se coller un peu plus à mon corps en ébullition. Il me sourit carnassièrement, avant d'approcher lentement ses lèvres des miennes. Je pouvais sentir son souffle chaud et saccadé contre ma bouche, ce qui m'électrisa encore un peu plus. A son air félin et joueur, je sus immédiatement ce qu'il l'avait l'intention de faire. J'essayai encore de lui résister un peu en me reculant dans le canapé, mais j'étais arrivé au bout de celui-ci et je fus littéralement à sa merci. Il se pencha vers moi et il m'embrassa sensuellement la mâchoire, avant de descendre petit à petit dans mon cou. Un gémissement franchi malgré moi mes lèvres et je pus sentir son sourire satisfait contre ma peau. Il savait très bien ce qu'il faisait et il savait pertinemment qu'il pourrait m'avoir pour la nuit, sans que je ne lui résiste davantage. Il arrêta soudainement ses douces caresses dans mon cou pour s'installer plus confortablement sur moi, avant de me regarder droit dans les yeux en se mordant presque sexuellement la lèvre. Avait-il l'habitude de faire cela à tous les hommes qui franchissaient le seuil de son appartement ? M'étais-je demandé en cet instant légèrement jaloux. Mais je ne pus pas penser à quoique ce soit d'autre, quand il se rapprocha davantage de mon visage. Je gémis de libération, quand ses lèvres chaudes et charnues touchèrent enfin les miennes. Notre premier baiser fut tendre et passionné. Nos lèvres se cherchaient désespérément tandis que nos corps et nos mains se caressaient dans une danse des plus sensuelles. Je sentais à travers son jean bleu délavé, son bas-ventre en feu se frotter passionnément au mien. Je tentais de me retenir du mieux que je pouvais pour ne pas littéralement lui sauter dessus, mais quand il me mordit violemment la lèvre inférieure, je ne pus pas me retenir davantage. Sous ses soupirs de satisfaction, je lui enlevais sa veste en cuir et son tee-shirt blanc. Je pus enfin poser mes mains sur son torse pâle, fin et bien dessiné. Je m'approchai lentement de son téton droit, avant de souffler doucement sur celui-ci. Je pus pour la première fois de la soirée entendre sa douce voix aigüe, quand, je pris son téton entre mes dents.

-Et ? Me pressa le dit Bobby pour en savoir plus sur ce que nous avions fait par la suite.
 
-Et, c'est tout, tranchais-je rouge de honte.
 
-Non ! Crièrent-ils tous de mécontentement sauf la belle Minzy qui resta muette comme une carpe, ce qui m'intrigua au plus haut point. Tu ne peux pas nous faire ça, me dirent-ils tous dans un brouhaha de voix désapprobatrices.
 
-Voyons, les rappela à l'ordre Mlle Bom. La suite semble très personnelle et il faut comprendre que Junhoe ne souhaite pas nous la raconter pour le moment, les réprimanda-t-elle gentiment. Essayez de le comprendre, leur dit-elle tour à tour, avant qu'ils ne hochent la tête positivement, mais tout de même déçu de ne pas avoir quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent. Bien, nous pouvons remercier M.Koo ne nous avoir raconté la suite de son histoire. Nous en reparlerons la semaine prochaine, afin de lui laisser le temps de reprendre clairement ses esprits. Merci M.Koo, ajouta-t-elle, suivit par les autres membres présents dans la salle.
    
          Je regardais l'assemblé et je les remerciai tous poliment en me levant pour m'incliner respectueusement devant eux. Puis, mon regard croisa involontairement celui de Minzy qui se détourna immédiatement du mien. Surpris et pris au dépourvu, je me rassis et je ne pus pas détourner mon regard d'elle. Tous chez cette fille m'intriguait, de sa personnalité discrète et renfermée à sa mystérieuse histoire d'amour. Néanmoins, je fus coupé dans mes pensées par Mlle Bom qui nous parla à nouveau d'une chose qui me força à détacher mon regard d'elle.
 
 -Qui veut poursuivre ? Nous demanda-t-elle, en nous regardant tour à tour. Minzy ? L'incita-t-elle poliment à commencer son histoire des plus bouleversantes, sous mes yeux attentifs.
 
-Non, merci, lui répondit-elle en commençant à baisser la tête, intimidée.

-Pourquoi ? La questionna doucement notre psychologue. Cela va t'aider d'en parler avec nous, lui affirma-t-elle la voix réconfortante.
 
-Je n'en ai pas envie. C'est tout, lui dit-elle sèchement.
 
-Mais cela pourrait t'aider. Je t'en prie Minzy, ne te renferme pas à nouveau sur toi. Tu avais tellement progressé ces dernières semaines, lui avoua-t-elle.

-Je ne souhaite pas parler devant de nouvel inconnu, lui déclara-t-elle en se triturant les mains, nerveuse.
 
-Mais Junhoe ainsi que les autres ne te jugeront pas. Ce n'est pas le but de ce groupe Minzy, ajouta Mlle Bom calmement.
 
-Je sais, mais je vais bien et je ne souhaite pas vous en parler, se buta-t-elle à répondre.
 
-Bien, c'est ton choix, lui dit-elle visiblement déçue de son refus. Nous le respecterons, continua la psychologue, le regard pourtant inquiet tourné vers Minzy. Bien, puisque c'est ainsi, nous finirons comme cela la séance d'aujourd'hui. A la semaine prochaine mes c½urs brisés anonymes, nous dit-elle bienveillante, avant de se lever et de nous applaudir, suivit immédiatement par tous les autres membres.
      
          Je me levai tranquillement de mon siège, quand  je vis Minzy se dépêcher de prendre ses affaires et de presque littéralement courir vers la sortie pour ne pas parler à notre psychologue. Elle réussit à l'éviter grâce au bavard Yunhyung qui la reteint sans l'avoir fait exprès près de cinq bonnes minutes. Ce mec était tellement agaçant, pensais-je, avant de me diriger à mon tour vers la sortie pour ne plus l'entendre jacasser avec Mlle Bom telle une pie. Je montais les escaliers et je fus pendant quelques secondes, ébloui par le soleil de midi. Quelques instants plus tard, je m'avançais tranquillement dans la rue et je pris une grande inspiration, avant de m'arrêter soudainement devant un couple qui s'embrassait à côté d'une voiture noire juste devant la salle où la séance avait eue lieu. C'était notre belle Minzy avec un jeune homme d'une vingtaine d'années. Ils étaient enlacés l'un à l'autre et ils s'embrassaient tendrement. Je fus surpris, quand le garçon la retourna doucement et la plaqua à la voiture. Néanmoins, je pus à cet instant et à ma plus grande joie, reluquer ses magnifiques petites fesses qui me rappelèrent celles de Jinhwan. Oh mon dieu ! Se pourrait-il que ? Me dis-je à moi-même en commençant peu à peu à paniquer pour un rien. Je montais mon regard vers son dos, avant de m'arrêter sur ses cheveux châtains pour finir par rester l'air bête et perplexe devant son beau visage angélique.
 
-Jin . . . Jinhwan, me dis-je tout haut à moi-même en essayant de reprendre petit à petit mes esprits après le choc que je venais d'avoir en regardant le jeune homme en face de moi.
 
         Ils se séparèrent quelques instants plus tard, rouges de honte et ils se tournèrent doucement vers moi, avant que nos regards perplexes ne se croisent. Cela ne pouvait être lui. Non, impossible, me répétais-je en me tenant la tête entre mes mains, accroupi sur le sol froid en béton de la rue. Je ne pouvais faire qu'un mauvais rêve dont j'allais me réveiller. Non, cela était impossible. Ce n'était pas lui.
 
        Prologue                                                                                                                                       Deuxième Partie
Tags : One Love, MS, Junhoe & Jinhwan, Tout Public
​ 25 | 9 | Partager
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#Posté le lundi 11 avril 2016 11:43

Modifié le samedi 15 octobre 2016 09:50

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